(scénario de Erick Lasnel dit Céka, dessin de Guillaume Griffon dit Sthrad, collection Regard Noir et Blanc, éditions Akileos, janvier 2007)
IDDBD vous a souvent parlé de western. Vous avez eu droit au western à la Sergio Leone, au western classique, au western humoristique, au western déjanté. Il ne vous manquait plus que le western gothique ! Gothique ? Vous avez dit gothique ? Pour ça, il n’y a qu’une maison d’édition qui puisse vous proposer du gothique de qualité : Akileos (non, cette chronique n’est pas un publi-reportage…).
En effet, vous connaissez maintenant les quelques titres d’Akileos qui ont plus particulièrement retenus l’attention d’IDDBD. Ils sont tous de cette veine fantastique, noire, avec une pointe d’humour (Akileos n’aime pas le gothique désespéré… voire désespérant !). Et bien vous retrouverez tout cela dans Billy Wild, version far west du bon vieux mythe de Faust.
Imaginez Clint Eastwood ayant pactisé avec le diable lui-même, John Wayne ayant vendu son âme (et son accent traînant…), James West ayant finalement préféré se damner avec le docteur Loveless et vous aurez une pâle idée de qui peut être Billy Wild, le chasseur de prime le plus sanglant du Darkwest. Billy Wild, c’est plus de 220 victimes au compteur (pas innocentes pour un cents…) et une insolente santé de fer, malgré les balles qui pleuvent comme long horn qui pisse. Sauf que cette santé de fer, cette « immortalité » à toute épreuve, Billy Wild la doit à la magic potion d’un certain Linus, être malfaisant et retors qu’il a rencontré dans sa jeunesse. Et que se passe-t-il lorsque Linus et son précieux breuvage disparaît ?
Ca, vous le saurez en lisant le premier tome de cet excellent diptyque noir et blanc, au dessin aussi classe que le scénario…
A visiter (impérativement !) : le site de Billy Wild
A lire : quelques pages de Billy Wild sur fnac.com